A l’automne 1882 André Jarroux aurait participé à la souscription pour l’achat d’un revolver d’honneur à la suite de l’attentat de Pierre Fournier (voir ce nom), souscription initiée par le journal Le Droit social. Il était membre avec entre autres Jean Etienne Marquet, Bonnet,et Simon Gay du groupe Le Réviolver. de Roanne.
En août 1884, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait trouvé une bombe chargée et d’autres non chargées. En décembre 1884, après 4 mois de préventive, André Jarroux avait été condamné à Roanne à 10 mois de prisonpour une tentative d’attentat à la dynamite tandis qu’un autre compagnon, Étienne, avait été condamné à 3 ans de prison.
Depuis le début des années 1880 Jarroux travaillait comme chauffeur à la Brasserie Velten, quai de l’Industrie à Vaïse où il était considéré comme un bon ouvrier. En février 1887 il fut soupçonné d’avar été mêlé aux attentats contre le Palais de justice de Lyon.
En février 1892, suite à la découverte sur un quai puis derrière la chaudière de la brasserie de plusieurs cartouches de dynamite enveloppées dans des pages du Père Peinard, il fut suspecté et mis sous surveillance comme un autre anarchiste de Vaïse, Auguste Pellet. Fin mars il fut l’objet d’une perquisition où la police trouva enfoui dans sa cave une dizaine de bâtons de dynamite provenant du même lot que celles trouvées précédemment ce qui entraîna son arrestation puis des perquisitions chez une quarantaine de militants de la région.
A cette même époque, son fils, en apprentissage chez un maître plâtrier italien de Bourg de Thizy, était également signalé comme anarchiste.