Suspecté d’être en contact avec Romansville le responsable du groupe de Romans, et d’organiser des réunions à son domicile, Hippolyte Poncin avait été l’objet d’une perquisition le 18 février 1894 ; dans son habitation isolée ai milieu d’un petit bois, avaient été trouvé divers journaux (L’Insurgé, Le Père Peinard, La Plume). En mars 1894 il fut soupçonné d’avoir participé avec un groupe d’une dizaine anarchistes, dont certains armés de fusils, au saccage d’un café à Peyrins (Drôme) ce qui lui valut le 26 avril suivant d’être condamné à 6 jours de prison pour “voies de fait” tandis que son frère Pierre était condamné à 15 jours de prison. Le 11 mai, bien que libérables, tous deux étaient toujours emprisonnés à la maison d’arrêt d Valence d’où ils écrivirent une lettre de protestation au ministre de la Justice. Ils furent enfin libérés le 18 mai suivant.

Le 17 janvier 1897, assisté de Palais et Alfred Pichon, il fut le président de la réunion publique de Broussouloix tenue à Romans devant une soixantaine de personnes dont 12 femmes.

Il figurait toujours sur les listes d’anarchistes du départment en 1901.