Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MIRANDA MORCILLO, Pedro

Né le 12 février 1905 à Oliva de la Frontera (Badajoz) — mort le 3 janvier 1988 — MLE — CNT — Badajoz (Estremadure) — Gerone (Catalogne) — Grenoble (Isère)
Article mis en ligne le 21 novembre 2016
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Militan de la CNT depuis son adolescence, Pedro Miranda Morcillo faisait son service militaire à Badajoz lors du coup d’État franquiste de juillet 1936. Il fut alors l’un des organisateurs du passage par le Portugal des compagnons voulant s’intégrer à la lutte contre les franquistes. Puis, il fut évacué vers la Catalogne, où il fut un militant très actif de la CNT de Ribas de Fressere (Gérone).

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps, dont celui d’Argelès, puis fut enrôlé en 1943 dans un groupe de travailleurs étrangers envoyé dans l’Isère pour y travailler sur un chantier de barrage. En mai 1945 il fut l’un des délégués de l’Isère au premier congrès tenu par le MLE-CNT à Paris. Il milita à la FL-CNT de Grenoble où, en 1951, sa famille parvint à le rejoindre, et où il décéda le 3 janvier 1988 des suites de silicose.


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