Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

NOVI, Ernest, Théodore

Né le 1er avril 1861 à Nice — Commis d’architecte — Paris
Article mis en ligne le 17 novembre 2016
dernière modification le 24 juin 2025

par R.D.
Ernest Novi

Le 23 mai 1893, Ernest Novi participait à une réunion publique à la salle Octobre, 46 rue de la Montagne Sainte-Geneviève (Ve arr.). L’ordre du jour était consacré à « La jeunesse des Écoles et l’anarchie » et la « Question sociale ». Le public était composé de 75 personnes. Novi développa en quelques mots les théories qu’il professait et termina en disant que l’idéal des anarchistes ne pourra être réalisé qu’après une révolte.

Le 3 juin 1893, il assistait avec 500 personnes, à un meeting de protestation à la salle du Commerce, 94 rue du Faubourg du Temple contre la condamnation à mort de Foret.

Le 12 décembre 1893, Novi se trouvait à la deuxième réunion de socialistes dissidents et d’anarchistes 47 rue Myrrha. Une quarantaine de personnes y discutaient de « l’organisation dans la société future. »
Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 26 décembre 1893, il demeurait 1 Carrefour de la Croix rouge (juin 1893).

Début 1894 il dmeurait avec le compagnon Toesca, 8 quai aux Fleurs, où le 27 février 1894, tous deux avaient été arrêtés et l’objet d’une perquisition où la police avait saisi de la corrspondance.

Il était en 1895 l’un des rédacteurs avec Octave Veret et Émile Dodot du journal Sur le trimard, (Paris, 4 juillet 1895 à mars-avril 1896) qui à partir de la fin août (n°3) devait devenir une revue mensuelle. Il y faisait également office de trésorier et de bibliothécaire. Il demeurait alors 13 quai aux fleurs. Une nouvelle série, reprise par Mecislas Goldberg paraitra en 1898 (numéro 1, 23 février 1898).

Sur l’état récapitulatif du 31 décembre 1896, il habitait 6 rue Mercoeur. Sur l’état de 1901, il était noté qu’il avait quitté le département

Le 28 décembre 1899, il s’était marié à Paris (XIe arr.) avec Blanche, Catherine, Joséphine Descille.


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