Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SEBASTIA GUARDIOLA, Vicente

Né en 1901 à Cintorres (Castellon) — mort le 2 août 1988 — Ouvrier du bâtiment ; ouvrier automobile ; ouvrier agricole — CGTSR — CNT — Venissieux (Rhône) — Tarascon (Bouches-du-Rhône) — Espagne
Article mis en ligne le 10 novembre 2016
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Vicente Sebastia Guardiola était arrivé à l’âge de 17 ans en France où sa famille avait émigré dans la région de Venissieux. Très vite il adhéra au mouvement libertaire et au syndicat CGTSR de la construction. Puis il travailla aux usines automobiles Berliet jusqu’à la crise de 1929 où, faute de travail, il s’installa alors en Provence comme ouvrier agricole. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il partit comme volontaire en Espagne et fut milicien dans la Colonne Los Aguiluchos sur le front de Huesca.

Revenu en France, sans doute après la militarisation des milices, il fut alors l’un des animateurs des comités antifascistes et s’installa à Tarascon. Après la Libération il fut le trésorier de la FL-CNT de Tarascon jusqu’à son décès survenu le 2 août 1988. Il a été enterré au cimetière de Beaucaire (Gard).


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