Ouvrier maçon demeurant, 34, rue des Cascades, à Paris, XXe arr., Émile Bodeau fut secrétaire au début des années 1910 de la chambre syndicale de la maçonnerie-pierre de la Seine. Mobilisé à la poudrerie d’Angoulême, il s’y trouvait encore en février 1916. Il était noté comme militant syndicaliste antimilitariste.
Il pourrait y avoir identité Bodeau (également orthographié Bodot) qui en 1930 demeurait à Saint-Denis et militait à la Ligue Internationale des combattants de la paix (LICP) dont il fut membre de la commission exécutive parisienne. Au printemps 1934, avec plusieurs autres militants – dont Toutain, Loreal, Nughi, Monteil et Cantarel – il avait quitté la LICP, considérant qu’elle connaissait une dérive droitiste et avait participé à la fondation de la Ligue d’action pacifiste et sociale dont il avait été nommé secrétaire adjoint aux cotés de Monteil nommé secrétaire.