A l’âge de 19 ans Jean-Baptiste Dupechaud (ou Dupichaud) travailla successivement à la mine de Bezenet (1883-1884, 1885-1887, 1890-1892, 1893), puis à Ahun (Creuse), dans le Pas-de-Calais, à Brussière les mines (Allier), à Villard (Loire) et à Brassac (Puy-de-Dôme). Après une peine de prison, il était à Authezat où il vendait des allumettes de contrebande. Il avait formé un groupe anarchiste avec le compagnon Tardy qui habitait Montvicq et était l’un des correspondants locaux du Père Peinard. Vers 1893 il était puddler aux forges de Commentry. Plusieurs fois arrêté, il quittera la région en décembre 1893, lors de la vague de perquisitions suivant les attentats. Il était à cette épique marié et père de 4 enfants. Le 14 février 1894 la police avait saisi à la poste un colis lui étant adressé et contenant 20 placards imprimés à Londres et intitulés A Carnot le tueur. ce qui valut à sa femme et deux de ses enfants restés à Commentry d’être perquisitionné le 18 février suivant.
Il était également un proche du compagnon maçon Bellot. Ver le début de l’été 1894 il fut arrêté à Brioude et poursuivi à Montluçon pour association de malfaiteurs.
Dans les années 1890-1900 il aurait également milité à Clermont-Ferrand.
Dans l’État récapitulatif des anarchistes daté du 3 décembre 1900, il était mentionné que « Lorsqu’il était à Bézenet (Allier), il ne fréquentait que des révolutionnaires exaltés, gens dangereux et des anarchistes ; il suivait les réunions politiques ». Ses derniers domiciles connus en 1900 étaient Coudes et Église Neuve-d’Entraigues dans le Puy-de-Dôme.