Suite au décès de son père à Bordeaux, la mère de Margarita Redondo Lapeira, était devenue la compagne de Manuel Muñoz Diaz avec lequel elle s’était installée à Lyon, puis à Paris, à Amiens avant de revenir à Paris.
Dans les années 1920 avec son frère Fernando, Margot militait à l’Union anarchiste et lors de la campagne pour Sacco et Vanzetti vendait Le Libertaire aux bouches du métro. Revenue en Espagne, lors de la proclamation de la république elle s’installa dans le quartier de Horta (Barcelone) et travailla dans une usine de produits chimiques où elle fut déléguée de la CNT. Elle était notamment liée à Durruti. Lors de la grève de la construction à Saragosse elle vint chercher plusieurs enfants de grévistes, fut emprisonnée après que la police ait trouvé à son domicile plusieurs pistolets et ne recouvra la liberté que suite à l’intervention de l’avocat de la CNT Barriobero. Pour échapper à la répression, l’organisation lui conseila alors d’aller à Ceuta (Maroc) où elle se trouvait lors du coup d’État franquiste de juillet 1936. En 1946 elle y devint la compagne de Cayetano Perez qui venait d’être libéré de prison et avec lequel en 1947 elle parvint à gagner Tanger. Le couple s’installa par la suite à Oran puis à Perpignan où ils continuèrent de militer à la CNT en exil.