Née dans une famille paysanne qui avait émigré en Catalogne lorsqu’elle avait 6 ans, Felicidad Diaz Gonzalez s’était montrée très tôt rebelle et dès l’âge de 13 ans avait adhéré à la CNT de Monistrol de Montserrat puis aux Jeunesses libertaires (FIJL).
Lors de l’insurrection de Figols en 1933, son père Valentin et son petit frère membre de la FIJL avaient été emprisonnés (son frère ne sera libéré qu’en février 1936). Victime du boycott patronal, la famille avait du alors partir à Tarrasa où Felicidad redoubla d’activités.
Après le coup d’État franquiste elle milita à Mujeres libres — dont elle fut membre du Comité régional aux cotés de Maria Claramunt, Pepita Carpena, Sara Berenguer et Amparo Escarceller — et à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) et fut nommée responsable du centre de réfugiés de Tarrasa. En septembre-octobre 1938 elle fut la déléguée de Tarrasa au plenum régional de Mujeres libres où elle fut élue vice-secrétare.
Passée en France lors de la Retirada en février 1939, elle vécut quelque temps à Perpignan avant de s’installer à Bordeaux où elle continua de militer à la CNT de l’exil. Elle avait pour compagnon Francisco Perez Ruano et était la mère de trois enfants (Azucena, Ideal et Progreso).
En 1977 elle alla à Barcelone pour y participer au grand meeting de la CNT. Dans les années 190 elle participait au groupe bordelais de Mujeres libres.
Felicidad Diaz Gonzalez esr décécdée à Bordeaux le 8 février 2000.