Ancien légionnaire (condamné par le 2e Conseil de guerre d’Oran à 2 mois de prison pour vol qualifié au préjudice d’un habitant), Louis Dietrich travailla successivement à Alger dans une pharmacie (Bab el-Oued), une brasserie, chez un marchand de tailleurs (Bab el-Oued) et dans une confiserie (rue Bab Azoun),
Il fréquenta les anarchistes algérois à partir des années 1890. Il participa notamment à la souscription en 1892 pour aider financièrement le journal polygraphié Le Libertaire (Alger, 1892) dont le gérant était Jean Faure. Il demeurait alors 8 rue de Mahon. En 1893, la police nota qu’il distribuait des tracts anarchistes ainsi que des journaux de France La Révolte et Le Père Peinard « dans des débits de boissons et établissements publics d’Alger ».
Le 25 janvier 1898, il fut arrêté au cours d’une manifestation et inculpé pour excitation au meurtre par parole et de port d’arme prohibée. Il obtint un non-lieu et fut mis en liberté le 14 février. Il partit pour Tunis en mai 1899 pour revenir à Alger au mois d’août. A son retour, il habita à la rue d’Isly.
Louis Dietrich est décédé le 27 mai 1902.