Francisco Liria Rodriguez avait commencé à travailler très jeune à la mine Santa Ana, à Mazarron, qui appartenait à la Compagnie Aguilas. Puis il était allé un an travailler en France avant de revenir en Espagne à Barcelone, puis quelque temps à Burgos. Il s’installait ensuite à Barcelone où il allait travailler sur le chantier de l’exposition universelle de 1929, puis exercer divers métiers avant d’intégrer l’usine de céramiques Sagra. Militant du syndicat CNT de la construction, il était également membre de l’organisme ouvrier de santé OSO (Organizacion sanitaria obrera).
Dès les premiers jours de la révolution, il fut membre de la junte du syndicat CNT du lotissement ouvrier de Casas Baratas, puis s’intégra aux patrouilles de contrôle où il fut l’un des délégués de la 4e section. Puis il fut le délégué du Comité de défense du quartier (secciones de coordinacion e informacion).
Passé en France avec sa compagne Maria Vidal Duro, il fut interné au camp du Barcarès et fut ensuite envoyé travailler dans les mines de Saint-Jean de Valériscle. Après la guerre il fut le secrétaire de la FL-CNT de Saint-Jean de Valériscle et maintenait les contacts avec la FL d’Alès dont le secrétaire était José Fortea. Il fut également un membre actif de la Commission de relations de Prat Vermell en exil.
Francisco Liria Rodriguez est décédé le 5 octobre 1961 à Saint-Jean de Valériscle des suites d’une longue maladie.