A la fin des années 1900 Henri Tétu, qui travaillait à l’usine des eaux de la Ville de Paris à Colombes, était membre du groupe Les causeries libertaires d’Argenteuil avec notamment E. Girault, M. Devertus, J. Gorion et J. Lapierre avec lesquels il avait été inscrit au Carnet B en octobre 1909. Le groupe se réunissait parfois chez lui, 83 rue de Sartouvile ou chez Lapierre puis chez le cheminot Louis Rapin. Selon la police il était un grand admirateur de Libertad et prenait parfois la parole pour « exprimer ses sentiments de haine contre la magistrature, la police, l’armée, etc, tout ce qui représente l’autorité ».
TETU, Henri, François
Né le 25 janvier 1851 à Conté sur Sarthe (Sarthe) — Ajusteur mécanicien — Argenteuil (Val-d’Oise)