Militant anarchiste comme son frère Joseph, Gabriel Laplanche était domicilié en 1910 au 14 rue Martin d’Aurec, dans la même maison que le compagnon Nicolas Berthet. Il assistait régulièrement aux réunions de la Jeunesse syndicaliste de Saint-Étienne où il se faisait remarquer par la violence de ses paroles.
Le 10 avril 1910, lors du voyage du Président du conseil Briand à Saint-Chamond, il avait été arrêté après avoir frappé, lors d’une réunion publique, un secrétaire de police. Poursuivi il fut condamné à 8 mois de prison et 2 ans d’interdiction de séjour. En appel le 15 juin à Lyon, l’interdiction de séjour fut levée. Libéré de prison en octobre il revint à Saint-Étienne où l’année suivante il était l’un des dirigeants de La Jeunesse syndicaliste et du groupe anarchiste Germinal. Avec entre autres Berthet, Hipp et Pelaud il figurait sur une liste d’anarchistes de Saint-Étienne où il demeurait alors 16 rue Victor de la Prade.
En 1921 il collaborait au Libertaire.