Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RIGAUDIE, Albert-Pierre

Né à Paris le 14 octobre 1887 — « tué à l’ennemi » le 16 juin 1915 — Peintre en bâtiment ; employé — FRC — Paris
Article mis en ligne le 13 avril 2016
dernière modification le 7 janvier 2025

par Guillaume Davranche, ps

Peintre en bâtiment anarchiste, lecteur de La Guerre sociale et membre de la Fédération révolutionnaire communiste (FRC), Albert Rigaudie était le compagnon d’Henriette Roussel et était domicilié en 1911 à Paris, 6 rue Neuve du Théâtre.

Dans La Guerre sociale du 4 décembre 1912, rompant avec l’anarchisme, il cosigna la déclaration « Pourquoi nous entrons au Parti socialiste » avec 6 autres libertaires : Miguel Almereyda, Dolié, Dulac, Goldsky, Merle et Tissier.

En 1913, il vivait avec Henriette Roussel au 35, rue Frédéric-Lemaître à Paris 20e. Il travaillait alors dans une maison de commerce du Sentier, à Paris 2e.

En 1914 Rigaudie fut mobilisé dans le 1er régiment de zouaves. Il mourut sur le front le 16 juin 1915 à Souchez (Pas-de-Calais).


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