Charles Fayadat avait été condamné début décembre 1895 à Aubusson (Creuse) à 1 franc et 5 francs d’amende pour « ivresse et bris de clôture ». Monté à Paris, il fut ensuite fiché comme révolutionnaire antimilitariste ardent et exalté. Membre de l’Association internationale antimilitariste (AIA) et de la CGT, il fut condamné à Paris le 2 juin 1906 à un mois de prison pour « entraves à la liberté du travail ». En janvier 1909, il s’occupait, selon la police, de traduire de l’italien avec Violette un ouvrage sur la fabrication d’explosifs que Lutier aurait été chargé de rédiger, mais auxquels ils auraient finalement renoncé. Avec notamment Almereyda, Lutier, Belin, De Marmande, et Violette, il fut à l’initiative de la création d’une nouvelle Fédération révolutionnaire fondée au printemps 1909. Il était à cette époque le trésorier du groupe libertaire antimilitariste du XVIIIe et membre de la Fédération révolutionnaire communiste (FRC). Sa compagne était également militante.
FAYADAT, Charles
Né le 25 juillet 1869 à Saint-Michel de Veisse (Creuse) — Maçon — AIA — FRC — CGT — Paris