Alfredo Mari était le directeur du quotidien ouvrier La Miseria (Florence, 29 mai à 29 septembre 1877) dont le gérant était Pietro Carboni.
A l’été 1885 le journal communiste anarchiste Lo Scamiciato (Reggio Emilia, 1885-1886) publia plusieurs articles intitulés La Donna signés par A. Marti.
Expulsé de France par arrêté du 12 septembre 1889, Alfredo Mari s’était réfugié en Suisse au début des années 1890 et y était membre du groupe international de Genève animé notamment par Moise Ardène. En 1892 il collabora au numéro unique du journal anarchiste Il Grido dell’operaio (La Spezia, 15 juin 1892). Le 31 janvier 1893, il avait été arrêté à la frontière français pour "infraction à l’arrêté d’expulsion". A l’été 1893 il se trouvait, semble-t-il, à Milan. Son nom figurait en 1894 sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue de « surveillance aux frontières » ; il était toujours en Suisse à cette époque.
Alfredo Mari, recherché par les autorités de Turin, s’était embarqué le 20 janvier 1897 à Gênes à destination du Brésil. A son arrivée à Santos, il avait épisodiquement collaboré au journal O Socialista (Sao Paolo) puis, en 1898, à São Paulo, avait été avec Gigi Damiani, le directeur de l’organe communiste libertaire Il Risveglio (Sao Paolo, 9 janvier 1898 - 14 mai 1899, 46 numéros). Le journal eut également un supplément Il Primo Maggio (numéro unique, 1er mai 1898).