Etudiant en pharmacie, Max Sullam (orthographié également Sullan) résidait en 1890 à Paris, 15 rue Malakoff. A l’occasion de la manifesation du 1er mai, il avait été l l’objet d’une parquisition où la police avait saisi des brochures anarchistes.
Il avait été expulsé de France par arrêté du 11 septembre 1890, reconduit à la frontière belge puis en ocobre avait gagné la Suisse où, à Genève, il participait aux activités du groupe international de Genève animé notamment par Moise Ardaineet Lucien Weill. Il fut impliqué en novembre 1890 dans l’affaire du placard trilingue Souvenons nous (voir Petraroja) commémorant les martyrs anarchistes de Chicago mais échappa à une expulsion. Son nom figurait au début des années 1890 sur une liste d’anarchistes établie par la police des chemins de fer en vue d’une surveillance aux frontières. Fin 1894 il figurait sur l’État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France où son lieu de résidence était alors inconnu et où il était qualifié “d’étudiant en pharmacie”.
SULLAM, Max, Sigismond « MARCO »
Né à Corfou (Grèce) le 13 mai 1865 — France — Belgique — Genève