Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MAILLARD, Alexis « La FREDOUILLE »

Ouvrier carrier — Angers (Maine-et-Loire)
Article mis en ligne le 1er mars 2016
dernière modification le 5 août 2024

par ps

Alexis Maillard, était considéré avec Philippe, Chevry et Moru, comme l’un des animateurs du groupe anarchiste d’Angers au début des années 1890. Avec Philippe il avait été candidat abstentionniste aux élections législatives de 1892.

Le 11 décembre 1893, lors d’une réunion publique tenue au Cirque théâtre par les socialistes, et après que l’orateur Zevaes ait déclaré répudier « toute solidarité avec la bande des chevaliers de la dynamite qui commettent des crimes lâches et anonymes », Maillard, aussitôt suivi par ses camarades, s’était écrié « Vivent les bombes : Vive l’anarchie ! », entraînant un grand tumulte.

Il fut arrêté fin décembre 1893 avec Chevry et A. Philipe Volke puis remis en liberté provisoire. Lors de la perquisition à son domicile, 56 rue Baudrière où résidait également le compagnon Charles Moru, la police n’avait saisi qu’un exemplaire de L’Almanach du Père Peinard pour 1894. Au début des années 1900 il avait été inscrit comme “nomade” à l’état vert n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades.


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