En 1893 Henri Calame figurait sur une liste d’anarchistes étrangers résidant à Lyon, 64 rue Rabelais. Le 30 décembre 1893 il fut arrêté pour infraction à un arrêté d’expulsion datant du 30 mars 1888 : il avait été condamné à Paris le 15 mars à 3 mois de prison pour “tentative de vol”. Les compagnons Vacherot et Chevallier qui dormaient à son domicile avaient également été arrêtés. Condamné à 1 mois de prison, il fut ensuite expulsé.
Il fut hébergé — rue Boileau à Paris ou à Lyon ? — par le compagnon Raoul Chambon.
En 1903 il résidait 63 Boulevard de Saint-Georges et s’occupait notamment de recueillir des fonds pour le journal L’Aube nouvelle publié à Saint-Claude (Jura) par P. Dumas.
Il fut par la suite l’un des collaborateurs — avec notamment Henri-Louis Truan, C. Berruti, C. Colombo, J. Rodoz, A. Gaito, A. Calvino, M. Graglia, G. Zanotti, J. Gay, Louis Tarrale, R. Emma, Antonio Curri — de L’azione anarchica — L’action anarchiste (Genève, 4 numéros du 14 avril au 26 juillet 1906) qui, en opposition au Réveil de Bertoni, défendait des conceptions anti-syndicalistes.