Au début des années 1890 Gustave Bondon, fils d’un employé de l’octroi de Courbevoie, était membre du groupe de Levallois-Perret avec notammet Léveillé, Marcel Marchand, Spannagel, Joseph Ouin et Vinchon. Le groupe se réunissait dans une cabane dans un potager dont Bondon s’occupait et était atttenante du domicile dont il était locataire avec sa compagne et leur fillette. Jouissant d’une bonne réputation Bondon travaillait alors comme tapisssier et parfois ouvrier cardeur. Selon la presse c’était "un grand garçon brun portant tpite sa barbe, la figure ouverte et intelligente ; sa toilette est celle d’un ouvrier aisé et très soigneux de sa personne ; comme il est rès myope, il ne quitte pas son binocle".
En mai 1893, alors qu’e Vinchon était venu dormir chez lui, il fut arrêté avec ce dernier ainsi que Leveillé, Spannagel et Marchand, après que la police ait trouvé caché dans un jardin près de chez Vinchon un panier contenant des bombes. Tous furent acquittés à l’exception de Vinchon condamné à 5 ans de prison.
En avril 1893 il avait déposé comme "ami et protecteur des travailleurs" une canditature aux élections pour le Conseil général et pour laquelle il aurait obtenu 4 voix.
A l’été 1893 il se serait séparé de sa femme qui ne partageait pas ses opinions. A cette époque il aurait travaillé comme tapissier.
Lors de la grande rafle anti anarchiste de février 1894 son domicile 4 Place de Chateaudun fut l’objet d’une perquisition dans laquelle la police avait saisi écrits et journaux anarchistes.
En 1910 Gustave Bondon était également concierge du 31 rue Rivay à Levallois-Perret.
A cette même époque un Bondon (mais il pourrait s’agir de Pierre) était employé comme garçon de salle au Grand Palais.