Début janvier 1895, Clovis et Georges Bastien, qui demeuraient rue Riquier au quartier Renancourt à Amiens, avaient été l’objet d’une perquisition qui n’avait donné aucun résultat.
Le dimanche 10 mars 1901, à l’occasion de la mi-carême à Amiens, accompagné notamment de Calazel et sa compagne A. Marcellin, Lemaire, Dubourguet, les frères Émilien et Camille Tarlier, Carpentier, Pépin, Péchin et Goullencourt, il avait parcouru les rues de la ville à bord d’un char représentant Le Capital écrasant le travail d’où étaient jetés des papillons multicolores portant les inscriptions « A Bas le capital, Ni maître, ni valet !”, “A bas l’autorité, Vive l’anarchie !”, “L’armée est l’école du crime”, “La femme est l’égale de l’homme”, “La propriété c’est le vol, A bas la propriété ».