Au début des années 1890 Sicard Palange (parfois orthographié Parlange) était membre du groupe La Jeunesse libre de Bordeaux où il demeurait 7 rue Faucher et s’occupait plus particulièrement, avec notamment Antignac, de la diffusion de la presse anarchiste.
Le 24 avril 1892, comme de très nombreux compagnons tant à Paris qu’en banlieue et en province, Sicard Palange avait été arrêté à Bordeaux préventivement à la manifestation du 1er mai. Il fut poursuivi pour « association de malfaiteurs » aux cotés d’Antignac, Bach, Jean Benoit, E. Lapeyre, E. Mallet, Mallevialle, Dupla et Léon Mathieu. Tous bénéficièrent d’un non-lieu le 27 août suivant.
En 1892 il demeurait 4 rue du Hautoir et était l’un des diffuseurs du Père Peinard et de La Révolte.
Fin janvier 1901, pour avoir diffusé la brochure néo-malthusienne la santé de la femme, il avait été condamné à 15 jours de prison par le tribunal correctionnel de Bordeaux tandis que A. Antignac et William Monbelle bénéficiaient d’un non-lieu.