H. Dutou, qui demeurait 10 rue de la Crêche à Bordeaux, avait été arrêté le 1er mai 1891 avec Antignac et avait été condamné à 6 jours de prison pour « outrage à agents », tandis qu’Antignac avait été condamné à 3 jours pour « incitation au meurtre et au pillage ». Début 1893 il se trouvait à Barcelone avant de revenir à Bordeaux où il se trouvait à l’été et résidait 4 Cour Saint-Jean. Il était alors membre du groupe La Jeunesse libre dont le siège se trouvait 35 rue des Menuts (?) et dont faisaient également partie Antignac, Dupla, Lapeyre, Beaujardin, Benoit et Parlange. A l’automne 1893, comme une quinzaine d’autres militants de Bordeaux, il fut l’objet d’une perquisition. Suite à l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, et comme Antignac, Boutin, Pierre Lapeyre, Benoit et Barreau, il fut une nouvelle fois perquisitionné sans résultat à Bègles où il résidait. En 1897 il était toujours militant à Bordeaux avec notamment Antignac et E. Benoit.
A l’automne 1901 il était l’un des animateurs de la Bibliothèque populaire libertaire siégeant au 13 rue Porte Basse. Il recueillait également les souscriptions en faveur de Régis Meunier pour aider ce dernier à rentrer en France après sa libération du bagne.