Virgilio Antonelli a étécondamné à de multiples reprises entre 1914 et 1924. En 1922 il était membre du groupe Falange Ribelle. Le 24 novembre 1926 il était condamné à 5 ans de confinat et interné à Tramiti dont il était transféré le 1er décembre 1927 pour les îles Lipari. Revenu à Livourne la police signalait qu’il continuait à « proférer des idées anarchistes ». Il était mis sous étroite surveillance, perquisitionné et arrêté à plusieurs reprises. Il était à nouveau condamné le 25 avril 1931 à trois ans de confinat et arrivait à Lipari le 18 juin. Après la suppression du bagne de Lipari, il était transféré le 14 février 1933 à Ventotene où il ne cessait d’être condamné à de nouvelles peines de prison. Il était transféré à Monza le 24 novembre 1933. A l’occasion de la victoire fasciste en Ethiopie, il bénéficiait d’une amnistie le 3 mai 1936. Retourné à Livourne, il continuait d’être étroitement surveillé par la police. En 1938 il épousait Augusta Vanni qui était également anarchiste.

Après la chute du fascisme à l’été 1943, il avait participé, semble-t-il, avec notamment le compagnon Giovanni Biagini à l’attaque de l’Académie navale de Antignano avant de rejoindre la brigade partisane Garibaldi qui allait être active à Livourne, Pise et la Maremma où elle allait libérer de nombreux raflés et prisonniers. Au sein du premier comité clandestin de libération, Antonelli assuma le rôle de responsable de l’organisation militaire et représenta, avec Augusto Guarducci, Giovanni Biagini, Corrado Faiano et Manlio Cini, le courant communiste-libertaire.

En 1950 il était le secrétaire de la Commission de correspondance de la Fédération Anarchiste de Toscane adhérente à la FAI.

Virgilio Antonelli est décédé le 23 juillet 1982.