Le 18 juin 1886 Roselin Richerme avait été condamné à Aix à 1 jour de prison pour « outrages à un maire ». Ancien écrivain comptable de la Marine il était employé chez un quincailler de Toulon et avait été fiché au début des années 1890 parce qu’abonné à divers journaux et assistant parfois aux réunions anarchistes où il ne prenait pas la parole. Il fut suspecté d’être l’auteur d’une lettre anonyme menaçant de mort un rentier de Pierrefeu. Il n’était pas considéré comme « dangereux » par la police. En 1893 il aurait quitté Toulon.
Il s’agit sans doute du Richerme qui, en 1897, tentait de placer divers journaux anarchistes dans des kiosques à Hyères où la police faisait pression sur les kiosquiers pour qu’il refusent de les afficher.