Suspecté d’être membre de la Bande noire qui, de 1882 à 1884, avait commis de nombreux attentats dans le bassin minier de Montceau-les-Mines, Léonard Laugerette avait été arrêté en novembre 1884 suite à la détention de Gueslaff (voir ce nom). Lors du procès tenu le 26 mai 1885 contre 32 des accusés, il fut condamné à 2 ans de prison, tandis qu’étaient condamnés Hériot à 20 ans de travaux forcés, Gueslaff à 10 ans, Jacob à 12 ans et Philibert Serprix à 8 ans.
Au début des années 1890, comme les compagnons Claude Martin et Longueville, il résidait à Sauvignes les Mines, faubourg de Montceau.
Le 19 février 1894, fiché comme anarchiste, il fut l’objet à Sauvignes d’une perquisition où la police avait saisi plusieurs lettres du soldat Lavigne faisant l’apologie de la propagande par le fait et qui valurent à ce dernier d’être perquisitionné et poursuivi. Le même jour avait été perquisitionné et arrêté à Sauvignes pour détention de dynamite un autre ancien membre de la Bande noire, Cendrin.
Il fut rayé des listes d’anarchistes du département en décembre 1902 à la suite de son décès survenu le 14 septembre 1902 à Sauvignes.