Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CASADO, Jorge “Jorge de Soladas”

Né à Albalate de Cinca en 1904 — mort le 3 juin 1992 — Ouvrier agricole — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Périgueux (Dordogne)
Article mis en ligne le 7 mars 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Cadet de quatre frères, Jorge Casado Jorge de Soladas avait émigré d’abord à Barbestro puis à Barcelone où il avait adhéré à la CNT. Dans les années 1930, lors d’un mouvement insurrectionnel en Aragon où quatre camarades d’Albalate de Cinca avaient été emprisonnés à Fraga, il était allé à la prison de Fraga pour remettre le produit d’une collecte effectuée à Barcelone auprès des bonnes originaires d’Alcalate en faveur des emprisonnés.

Exilé en France à la fin de la guerre, il avait été interné dans divers camps puis travaillait comme ouvrier agricole dans une ferme où il avait pu faire venir sa famille. A la libération il fit partie de ceux qui réorganisaient la CNT en exil en Dordogne où il allait militer à la FL de Périgueux jusqu’à son décès survenu le 3 juin 1992.

Il avait pour compagne Asuncion Hernandez Gil (née en 1904 à Albalate del Cinca, Huesca), qu’il avait rencontré à Barcelone et plus connue sous le nom de Maria de Tonio, qui était décédée à Périgueux le 3 mars 1987.


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