Fiché dans les années 1890 comme anarchiste à Amiens, Adolphe Ducamp avait l’habitude, comme de nombreux militants de la région, d’aller faire les vendanges dans la Marne.
le dimanche 10 mars 1901, à l’occasion de la mi-carême à Amiens, accompagné notamment de Calazel et sa compagne A. Marcellin, Lemaire, Dubourguet, les frères Émilien et Camille Tarlier, Carpentier, Pépin, Péchin et Goullencourt, il avait parcouru les rues de la ville à bord d’un char représentant Le Capital écrasant le travail d’où étaient jetés des papillons multicolores portant les inscriptions « A Bas le capital, Ni maître, ni valet !”, “A bas l’autorité, Vive l’anarchie !”, “L’armée est l’école du crime”, “La femme est l’égale de l’homme”, “La propriété c’est le vol, A bas la propriété ».
En 1902 il avait quitté Amiens, où il demeurait 33 rue du Don, pour aller travailler dans une usine de chaussures de Reims. Il avait été inscrit à l’état vert n°3 des anarchistes disparus et/ou nomades.