Joseph Verdier résidait au début des années 1900 au 20 rue de la Glacière à Toulon où il travaillait alors comme maçon et figurait sur l’État des anarchistes du Var. Fiché à l’état vert n°1, n°2 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades, Joseph Verdier était signalé dans l’Aisne, la Seine-et-Marne et la Marne en 1905, dans les Ardennes en 1906, en Haute-Marne en novembre 1909. Il tentait le plus souvent de s’embaucher dans les fermes pour y aider aux moissons. Il était borgne de l’œil droit. De 1902 à 1910, « vêtu d’un tricot marron à raies rouges » ou d’une « casquette jockey, veston noir et blanc, chaussé espadrilles », il empruntait chaque année le même itinéraire le conduisant de Lyon à Saint-Claude ou à Lons Le Saunier en passant par l’Ain.
Au début des années 1910 il était toujours signalé comme circulant dans l’Aube et la Marne mais ne donnait lieu à aucune remarque défavorable. En janvier 1912, il fut radié des contrôles, étant considéré comme un nomade profitant de la qualification d’anarchiste pour obtenir des secours de route des autorités.