Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BOURELLI (ou BOURRELLI), Charles, Louis, Antoine

Né le 6 février 1859 à Toulon — Ouvrier ajusteur ; marchand ambulant — Toulon (Var)
Article mis en ligne le 22 août 2015
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps

Ancien agent de police en 1880 à Toulon, Charles Bourelli avait été ensuite le président du cercle socialiste du quartier de La Loubière. Devenu anarchiste, il était, selon la police « très poltron, incapable d’agir par lui-même, mais, poussé, pourrait devenir dangereux ». A l’automne 1888 il avait été condamné à Toulon à 20 francs d’amende pour “coups et blessures”. A l’été 1894 il était allé à Marseille avant de revenir à Toulon puis de repartir à Marseille où il était notamment lié aux compagnons boulangers Jean Baptiste Camoin et Victor Monclar.

A l’automne 1894 il avait quitté Toulon pour aller à Nice ou Marseille avec Monclar et Camoin dans une caravane attelée d’un vieux mulet. Le 1er novembre 1894, il était contrôlé par la gendarmerie de Cogolin qui effectuait également une perquisition de la caravane et ne trouvait rien. Il était alors accompagné de sa femme enceinte, Joséphine Ferrier, de Paul Robert fabricant de crochets et de tire bouchons en fil de fer et de Émilie Blazin sans doute sa compagne. En 1901, la police signalait que depuis sa disparition de Toulon en 1895 pour une destination inconnue, il n’avait plus été revu dans la ville.


Dans la même rubrique