Alberto Bianchi avait adhéré encore très jeune aux idéaux libertaires. Dans les années 1920 et suite à la Révolution russe, il avait été, avec notamment Gonzalez Pacheco et Antellini, l’un de ceux qui en avaient dénoncé les dérives bolchéviques et à s’être opposé au soutien et apologie de cette révolution par certains camarades. Il fut alors l’un des responsables de l’hebdomadaire La Antorcha (Buenos Aires, 314 numéros du 25 mars 1921 à 1932) très opposé aux positions prises par La Protesta.
Il avait également collaboré à La Obra (Buenos Aires, 1917-1919), le quotidien Tribuna proletaria (Buenos Aires, 1919-1930), la publication italienne La Rivolta (Buenos Aires, 1925-1926) dirigée par C. Daleffe et Evolucion(La Plata, 1928-1943) l’organe de l’Union gastronomique adhérente à la FORA.
A la fin des années 1940 il était l’un des responsables de la Fédération des ouvriers en construction navale adhérente à la FORA.
Dans les années 1950-1960 Alberto Bianchi, qui travaillait comme correcteur et traducteur pour
diverses maisons d’édition, publia divers articles et traductions dans la revue Reconstruir (Buenos Aires, 1946-1959, puis 1959-1976).
Alberto Bianchi, qui avait été un bon orateur du mouvement et un collaborateur de la presse libertaire, est décédé à Buenos Aires le 11 mai 1969.
Oeuvre : — Don Quijote a través del tiempo y Cervantes (théâtre).