Maurice Mazier, qui demeurait 24 rue Laurendeau et de tendance anarchiste, était en 1911 le secrétaire adjoint du syndicat des métaux d’Amiens et le secrétaire adjoint de la Fédération révolutionnaire de la Somme fondée le 26 juin 1910. La police le qualifiait « d’intelligent, sournois et méchant ».
Le 11 novembre 1922, il fut arrêté avec 33 autres manifestants — dont les anarchistes G. Bastien, Raymond Barbet, Loius Radix — lorsque à la cérémonie officiel tenue sur le parvis de l’Hôtel de ville, les manifestants, disséminés dans la foule, avaient bruyamment crié “Amnistie ! Amnistie !”. Après contrôle d’identité tous furent relâchés. Il demeurait alors 5 rue Degand avec Hélène Mazier qui avait également été arrêtée. Il était à cette époque membre du Parti communiste dont il avait été l’un des fondateurs à Amiens en 1921 (voir sa notice complète dans le Maitron)