Adolphe Defreville avait été condamné à plusieurs reprises pour « vols et filouterie » et le 26 février 1889 à 6 mois de prison pour « coups au commissaire central de police ». Il était membre dans les années 1890 du groupe Les libertaires troyens, mais était considéré comme « non dangereux » par la police. A la fin des années 1890 il était parti pour Paris.
Au printemps 1898 il était détenu à la Santé.
Le 18 août 1900 la police signalait sa présence à la conférence de Liard Courtois tenue à la Halle à la bonneterie de Troyes.
Inscrit au début des années 1900 à l’état vert n°1, n°3 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades, il résida en Seine-et-Marne où, en 1903-1904, son attitude ne donna lieu à aucune remarque défavorable ce qui lui valut en 1906 d’être proposé à la radiation des listes. A la mi mai 1906 il était parti pour Dijon (Côte-d’Or).
En 1912 il figurait toujours sur une liste d’anarchistes de l’Aube.