Comme ses frères aînés Camille et Eugène, Joseph Tarlier était membre au début des années 1900 du groupe anarchiste d’Amiens. A cette époque il accompagnait souvent ses frères et d’autres compagnons pour aller faire les vendanges dans la Marne. En octobre 1901, deux des frères, Camille et Émilien, poursuivis pour “injures à l’armée” avec Tarlier, Lemaire et Carpentier, avaient bénéficié, comme leurs camarades, d’un non-lieu.
Le 11 novembre 1922, il avait été arrêté avec 33 autres manifestants — dont G. Bastien, Raymond Barbet, Loius Radix — lorsque à la cérémonie officiel tenue sur le parvis de l’Hôtel de ville, les manifestants, disséminés dans la foule, avaient bruyamment crié “Amnistie ! Amnistie !”. Après contrôle d’identité tous furent relâchés.
Ancien conseiller d’arrondissement, il fut candidat libertaire aux élections législatives de 1936 dans la 1re circonscription d’Amiens (Somme). Joseph Tarlier s’était marié à Amiens en 1923.