Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SOLSONA SOLSONA, Gratiniano

Né à Puerto Mongallo (Teruel) vers 1912 — mort le 15 septembre 1987 — MLE — SIA — CNT — Aragon — Casablanca (Maroc) — France
Article mis en ligne le 15 mai 2015
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Gratiniano Solsona Solsona était passé en France lors de la Retirada et avait été interné au camp de Saint-Cyprien. En avril 1939 il avait été transféré dans une compagnie de travailleurs étrangers pour construire une route dans les Alpes. Puis en mars 1940 il avait été transféré près d’Amiens pour y enfouir des câbles électriques souterrains avant d’être envoyé travailler dans une poudrerie à Monsac en Dordogne. Lors de la débâcle du printemps 1940, il avait gagné (ou avait été emmené) à Bayonne où il fut embarqué sur le navire Quilitis à destination de Lisbonne, d’où, à bord du Grande Diez, il fut transféré au Maroc et interné au camp de Aïn- Chouk puis de Bou Arfa.

Après la Libération il resta au Maroc où il milita à la CNT en exil à Casablanca et où il se trouvait toujours à la fin 1974, date à laquelle il tentait d’obtenir le témoignage de compagnons afin d’obtenir un certificat de réfugié politique. Il fut ensuite rapatrié en France où il devait décéder à Villeneuve (?) le 15 septembre 1987 des suites de silicose.


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