Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GARGALLO EDO, Federico

Né à Alcala de Selva (Teruel) le 17 juillet 1906 — mort le 22 août 1996 — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 11 mai 2015
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Federico Gargallo Edo avait émigré encore enfant avec sa famille en Catalogne (Tortosa et Barcelone) puis en France avant de revenir en 1918 à Barcelone où son père décédait peu après ce qui l’obligeât à commencer à travailler dès l’âge de 12 ans.

Dès le début des années 1920 il entrait en contact avec le mouvement libertaire et la CNT. Lors de la dictature de Primo de Rivera en 1923, il s’exilait en France à Cenon (Bordeaux) où il allait exercer divers métiers (vendangeur, docker, charpentier) et militer dans le mouvement libertaire. A l’été 1936 il revenait en Espagne par Puigcerda pour y participer à la révolution, s’intégrait aux milices de défense locale et à une Collectivité charbonnière à Das. En 1938, suite à des affrontements avec les staliniens, il retournait à Bordeaux avec sa compagne Trinidad qui était enceinte.

Après la Libération il participa dans les années 1940 à la coopérative du bâtiment montée par les compagnons à Bordeaux puis à la Colonie d’Aymare.

Membre de la FL-CNT de Bordeaux, Federico Gargallo Edo est décédé à Cambo les Bains le 22 août 1996.

Œuvre : — La Raison douloureuse (Ed. FAL, 1999).


Dans la même rubrique

GASPERINI, Ivo

le 21 février 2025
par R.D.

GARRIL

le 8 janvier 2025
par R.D.

GATELET, Léon, François

le 4 novembre 2024
par R.D.

GASTON, Camille

le 9 septembre 2024
par R.D.

GASTON SAN VICENTE, Joaquin

le 28 juin 2024
par R.D.