Fille di cordonnier Jean-Louis Ducommun et de et Françoise Desconche, Marie Céline Ducommun était l’épouse depuis mars 1888 du compagnon Claude Colas et figurait comme lui comme “nomade” sur l’état vert n°2 des anarchistes disparus et/ou nomades. Ses frères Henri et Jean Louis étaient également militants anarchistes.
En 1900 elle travaillait avec son compagnon à la teinturerie Marots rue Simart et cette même année accouchaut à Villefranche-sur-Saône d’un fils, Jules. Divorcée de Colas, elle devenait la compagne du teinturier Jean-Marie Vachet. En 1905, sous le nom de Claudine Deschizeaux, elle vivait à Troyes avec son compagnon Fin 1905, la police signalait son départ de Troyes avec son compagnon sans doute à destination de Dijon ou de Villefranche (Rhône).
A partir de mars 1909 le couple résidait à Vaux-Verzé (Saône-et-Loire) où elle travaillait à la fabrication de fleurs artificielles en papier. En août, Vachet, qui la battait fréquemment, avait été incarcéré pour purger plusieurs peines de prison ; elle en profitait pour louer à Macon une chambre chez le drappier Joanny Tissot. A cette même époque son fils Jules décédait. Vachet qui était sorti de prison le 3 décembre 1909 et avait été envoyé faire une période stage dans un régiment d’infanterie, se rendait à Macon le 9 janvier 1910. Ayant trouvé Maeie Céline au lit avec Tissot il blessait grièvement ce dernier et tuait son ancienne compagne de plusieurs coups de couteau, ce qui lui vaudra une condamnation à 8 ans de travaux forcés en avril 1910.
DUCOMMUN, Marie Céline “Claudine DESCHIZEAUX” [épouse COLAS]
Née à Dijon le 7 juillet 1869 — assassinée le 9 janvier 1910 — Teinturière ; ouvrière fileuse — Villefranche-sur-Saône (Rhône) — Troyes (Aube) — Macon (Saône-et-Loire)