Au printemps 1892 Jean Depalle avait été renvoyé de son usine pour ses opinions. Il était sans doute, à cette époque, en contact avecla Jeunesse antipatriotique. Fin avril 1892 il avait rédigé un Manifeste en vue du 1er mai et après avoir été dénoncé par sa propre mère, arrêté. La police qui notait qu’il passait « pour avoir une bonne conduite, ne fréquentant guère les réunions anarchistes, », qu’il avait été « l’ami de James et de Segaud, mais que depuis le départ de ceux-ci, il ne fréquentait guère les clubs et soirées familiales ». Toutefois il était ajouté qu’il pourrait « par la suite devenir dangereux ». Ce même mois d’avril il avait été condamné à 8 jours de prison pour "outrage au chef de l’état".
Le 15 décembre 1892 il fut condamné par le tribunal correctionnel de Roanne à huit jours de prison pour avoir crié “Vive l’anarchie ! A bas la patrie ! A bas Carnot ! ou selon un aitre rapport A bas la République, A bas l’armée ! lors d’une réunion tenue le 18 novembre précédent par notamment Tennevin et Charasse. A l’issue du procès il avait déclaré regretter ses propos et ne plus vouloir fréquenter les anarchistes.
Sur l’état des 42 anarchistes de Roanne en décembre 1893 il était qualifié de "dangerux".
Lors des grèves de janvier-février 1894, Dépalle s’atait fait remarquer par ses "discours incendiaires". Enjuin 1894 il était parti travailler à Roubaix.
Jean Delpalle semble être dé"cédé au printemps 1897, puisque,le 21 mars 1897, une maifestation réuniissant socialistes, anarchistes et syndicalistes, avait été organisée au cimetière. Le 14 mars 1898 une nouvelle manifestation anarchiste et socialiste, avec dépot d’une couronne et suivie d’une réunion privée, avait été organisée à Roanne.