Né dans une famille libertaire andalouse, Miguel Lorda Urbano avait émigré en Argentine sans doute avec son frère Bartolomeo pendant la dictature de Primo de Rivera. Installé à Mercedes (Buenos Aires), il y participa très activement dans les années 1930 au Comité d’agitation pour la libération des prisonniers de Bragado, ce qui lui valut d’être poursuivi. Miguel Lorda milita dans le mouvement libertaire argentin jusqu’à son décès le 12 mai 1991.
Son frère Bartolomeo, qui était rentré en Espagne à la proclamation de la République, sera fusillé par les franquistes à Séville le 24 juin 1940.