Barthélémy Métail était au début des années 1880 membre du groupe anarchiste de Saint-Étienne. En décembre 1882 c’est lui qui avait remis à la compagne de Regis Faure, arrêté après l’affaire de de Montceau-les-Mines et les attentats à la bombe d’octobre 1882 à Lyon, les sommes récoltées lors de concerts donnés à son profit. Au printemps 1883 il était membre du groupe anarchiste avec notamment Feuillade, Conques, Imbert, Bruyère et Durand. Le 17 juin 1883, il prit la parole avec Chautant lors de la manifestation anarchiste à La Ricamarie (Loire) pour commémorer les mineurs tués en 1869 par la troupe. La manifestation qui réunissait une centaine d’anarchistes — dont Tricot, Denhomme, Ferdinand, Rullière — se heurta aux portes closes du cimetière fermé par les autorités. Il y lut notamment les adhésions à la manifestation des compagnons de Genève, Lyon, Vienne et Paris. En mai 1884 il avait été chargé avec Samuel de rédiger un manifeste abstentionniste lors des élections et participait aux réunions du groupe La Bombe.
Suite à l’attentat à la dynamite commis le 18 octobre 1884 contre la gendarmerie de la rue des Deux Amis, il fut arrêté avec une dizaine de compagnons dont Perrelle, Bayle, Chirat, Sagnol, Baudet, Paulet, Bouchardy, Mirabel, Paulet et Souchon, mais tous furent acquittés faute de preuves. Il demeurait alors 28 boulevard Valbenoite.
A la mi février 1887, suite aux attentats contre le Palais de justice de Lyon, et comme une vingtaine de compagnons de la région, il avait été l’objet d’une perquisition qui n’avait donné aucun résultat. Il travaillait à cette époque comme ouvrier passementier.