Mariano Montes Montilla avait émigré encore enfant avec ses parents en Catalogne où il commença à travailler très vite aux mines de Figols et adhéra à la CNT. Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’enrôla comme milicien dans une centurie de la Colonne Durruti. Après la militarisation, il fut l’un des responsables de la 119e Brigade Mixte de la 26e Division et participa aux combats en Aragon puis en Catalogne jusqu’à la Retirada où il passa en France en février 1939 par Latour-de-Carol et fut interné au Fort de Mont-Louis, puis aux camps du Vernet d’Ariège et de Septfonds. En novembre 1939, il fut enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers pour aller travailler aux mines de La Grand-Combe où il allait être de longues années mineur de fond au puits Ricard. Pendant l’Occupation il y participa à la réorganisation clandestine de la CNT.
Après la Libération il continua de militer à la FL de La Grand-Combe, dont il fut à plusieurs reprises membre de la commission ainsi que membre de la commission de relations de l’Hérault-Gard-Lozère. Après sa retraite, Mariano Montes, qui était silicosé à 100%, s’était installé avec sa compagne et leurs 2 filles, au village proche de Mazac. Décédé le 19 avril 1979, Mariano Montes Montilla a été inhumé le 21 avril ai cimetière de Mazac.