Fils de militants révolutionnaires, Rafael Peña Castilla militait depuis son adolescence à la CNT de Almodovar del Rio (Cordoba). Lors du coup d’État franquiste il fut détenu par les fascistes à l’aube du 19 juillet avec plusieurs autres militants avant que les autres compagnons libèrent le village et dans la nuit du 19 au 20 juillet libèrent les prisonniers dont Rafael Peña. Il participa ensuite à la résistance locale puis fut milicien dans une colonne confédérale avec laquelle il allait faire toute la guerre.
A la fin du conflit il parvint à s’embarquer sur une barque à Cartagène (Murcie) avec sa compagne et leur enfant à destination d’Oran où il milita au noyau CNT.
En Espagne, lors des poursuites engagées par les franquistes à la fin de la gurre, il fut accusé d’avoir participé aux réquisitions de biens et de terres et même à l’exécution de certains propriétaires terriens emprisonnés par les anarchistes.
En 1947 il partit pour la France et s’installa à Laverdac où jusqu’à son décès le 25 octobre 1988, il allait être le secrétaire quasi permanent de la FL-CNT.