José Cruz Molina avait adhéré très jeune aux idéaux libertaires et au syndicat CNT du bâtiment de Grenade. Il fut à plusieurs reprises membre du Comité Pro-presos et aida un grand nombre de compagnons recherchés, notamment Aladabaldetrecu, Crespo et Morales Guzman. Pendant la monarchie et la dictature de Primo de Rivcera, il fut emprisonné à de nombreuses reprises.
En 1932 il fut arrêté avec une vingtaine de compagnons de Grenade — dont Noguera, Amadeo, Alcantara, Maroto, Zarco, Guilermo, Rosillo, Birgos, Ramiro, Robles et Benito Pavon dont la plupart seront exécutés par les franquistes — et avait été sur le point d’être déporté à la veille de la grève générale qui avait permis leur libération. En 1934 il fut de nouveau arrêté et torturé à un tel point qu’il faillit mourir. Ne pouvant plus rester à Grenade, il alla début 1936 à Motril (Grenade) pour s’y occuper d’un groupe scolaire ce qu’il lui sauva vraisemblablement la vie en juillet 1936, les phalangistes le recherchant à Grenade.
Le 18 juillet 1936 il participa aux combats à Motril y prganisant un groupe de volontaires, des travaux de fortification et de minage des abords de la localité. Puis il fut responsable d’un bataillon de sapeurs jusqu’à la fin de la guerre.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps, puis s’installa à la Libération à Orléans où il allait militer à la FL-CNT jusqu’à son décès le 20 janvier 1968.