Militant de la CNT de La Junquera (Gérone), José Gou, dont deux des fils avaient été tués pedant la guerre, était parvenu à passer en France avec sa compagne Anita lors de la Retirada. Puis le couple s’était installé en Algérie où ils furent membre de l’Agrupación libertaire d’Oran. Leur troisième fils engagé dans les armées alliées, avait été tué lors de la campagne de Tunisie.
Rapatriés en France au milieu des années 1960, ils s’installèrent à Hyères. Au début des années 1970, José Gou collaborait à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse) auquel il envoyait des poésies.