Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MENDEZ GUERRA, Esteban

Né le 3 août 1896 àConcepción del Oro (Zapatecas,) — mort le 10 janvier 1970 — Mineur ; ouvrier du pétrole — FAM — CGT (M) — — CSIA — iudad Madero & Tampico (Mexique)
Article mis en ligne le 11 novembre 2014
dernière modification le 18 octobre 2024

par ps
Esreban Mendez Guerra

Esteban Mendez Guerra avait commencé à travailler très jeune dans les mines de sa région natale. En 1914 il avait rejoint les milices révolitionnaires dePancho Vila (José Doroteo Arango Arámbula) et avait participé en 1915 à la bataille de San Luis de Potosi.
Au début des années vingt, il s’installeit à Villa Cecilia (aujourd’hui Ciudad Madero) où il travaillait à la raffinerie de pétrole El Águila où en 1924 il fut l’un des animateurs du comité de grève. En 1922 il avait rejoint le groupe anarchiste magoniste Hermanos Rojos fondé par Librado Rivera et où il fut notamment actif dans le comité d’aide aux prisonniers. En vue de la propagande le groupe mit en scène de niombreuses pièces dont Tierra y Libertad et Verdugos y victimes de Ricardo Flores Magon, El 1º de Mayo de Pietro Gori, Les mauvais bergers d ’Octave Mirbeau, El pan del pobre de Félix González et José Franco Rodríguez et El sol de la humanidad et La muerte de un tirano de José Fola Igurbide. Ces pièces étaient jouées quitodiennement dans un théâtre de Villa Cecilia.
Esreban Mendez avait également créé le groupe anarchiste Luz del esclavo et collaborait au mensuel Sagitario (1924-1927) animé par Rivera. En 1927 il commença à publier Avante (Villa Cecilia, 1927-1930) destiné à la propagnade anarchiste chez les ouvriers du pétrole.
Fin octobre 1927, avec Pedro Gudiño, Gonzalo Ruiz Carrio, Santiago Vega, tous membres de Hermanos Rojos, il était parti pour Monterrey (Nuevo León, Mexique), où il avait adhère au Syndicat métallurgique des métallurgistes de cette ville., qui avait adhéré à la Fédération locale de la Confédération générale du travail (CGT). C’est là qu’il avait publié les trois premiers numéros de Avante avant de devoir retourner à Villa Cecilia suite aux menaces de la police.

Le 14 juillet 1929, il fut arrêté, avec son fils de huit ans, Librado Rivera et José Inés Mena, et brutalement torturé dans les sous-sols du commandement militaire de Tampico (Tamaulipas,) alors qu’il refusait de donner des informations sur l’imprimerie clandestine de Avante !. Suite aux manifesrtations des ouvriers du pétrole, il fut libéré au bout d’une semaine.
En 1930, i avait l édité le périodique El Preso Social

A la mi-août 1937 il avait été.nommé président du Consei de la soildarité antifasciste de Tampico -Ciudad Madero, section de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) qui publia le journal La Voz Antifascista (1938-1940).

En 1938, lors du processus d’expropriation pétrolière mexicaine, il fut délégué de la Section No. 1 (« El Águila ») du Syndicat des travailleurs du pétrole de la République mexicaine.
Il fut par la suite le directeur de Rua, puis en 1950 de Horizonte Libertario.En juillet 1968, il participa au Xe Congrès de la Fédération anarchiste mexicaine (FAM), dont il était membre

. Esteban Mendez gGuerra est décédé à Tampico le 10 janvier 1970 lors d’un accident d’automobile où toute sa famille avait été blessée. I

Ses archives sont déposées à l’Institut de Recherches Historiques de l’Université Autonome de Tamaulipas, à Ciudad Victoria


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