Abilio Vallejo avait adhéré encore très jeune à la CNT de la région Asturies-Leon-Palencia. Dès le début du coup d’État fasciste, il s’était enrôlé dans les milices puis dans l’armée républicaine. Fait prisonnier en 1937 lors de la chute du front Nord, il était parvenu à s’évader, à gagner la province de Teruel où il s’intégra de nouveau au front ; jusqu’à la chute de la Catalogne.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps dont Agde, Barcarès et Argelès-sur-Mer jusqu’en janvier 1940 où il fut envoyé dans un groupe de travailleurs étrangers pour travailler aux mines de La Grand-Combe (Gard). Pendant l’Occupation il s’intégra à la Résistance et au maquis où il joua un rôle important dans l’organisation du secteur de La Madeleine.
A la Libération il reprenait ses activités à la mine et militait à la FL-CNT de La Grand-Combe. Abilio Vallejo, qui était le père de 4 enfants, est décédé le 6 mai 1967 lors d’un accident de travail à la mine Laval.