Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Bergiola (Carrare) le 15 janvier 1895 — mort le 22 octobre 1987

DELL’AMICO, Argente

Ouvrier carrier — Carrare
Article mis en ligne le 17 février 2007
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Comme son frère Angelo, Argente Dell’Amico avait adhéré très jeune au mouvement anarchiste après avoir suivi les cours de l’école primaire. Ouvrier carrier il participait à toutes les luttes sociales de la région où il était signalé par la police comme « intransigeant et violent ». Lors de la prise du pouvoir par les fascistes, et pour éviter des représailles, il s’était inscrit au parti fasciste dont il démissionnait au bout de quelques mois en disant que « Le fascisme n’était pas fait pour lui ». Il participait avec son frère Angelo, en janvier 1922 à des affrontements à Bergiola pour lesquels tous deux étaient poursuivis par la Cour d’Assises mais étaient relachés pour insuffisance de preuves. Le 29 mars 1927 Argante était condamné à deux ans d’admonition et restera sous une étroite surveillance jusqu’à la chute du fascisme.

Argante Dell’Amico est mort à Carrare le 22 octobre 1987.