Mineur et militant de la CNt de Fabero, avait été recherché par la police suite à l’insurrection de décembre 1933. En novembre 1936 il fut le délégué de Cañon lors du plenum régional des militants du Leon à Villamartin. Responsable de la milice confédérale formée à Pola, il fut ensuite nommé commandant dans le bataillon confédéral 206 jusqu’à ce qu’un très grave accident au col de Villamartin le laissa à jamais mutilé.
Exilé en France, il s’installa à Bordeaux où il continua d’appartenir à la CNT et à la Ligue des mutilés jusqu’à son décès survenu en avril 1956.
Sa compagne Gumersinda (née aux Asturies) qui avait été emprisonnée lors des mouvements révolutionnaires de 1933 et 1934 et qui l’assista constamment après son accident, est décédé à Bordeaux le 11 novembre 1970.