Militant de la CNT d’Igualada passionné d’art et de musique — il était un passionné de Beethoven — avait été l’un des fondateurs avec Juan Ferrer à la fin 1931 de l’Agrupación de Libres penseurs d’Igualada. L’année suivante il fut l’un des orateurs lors d’un meeting anticlérical. De 1931 à 1933 il fut l’administrateur et collaborateur du journal El Sembrador (Igualada, 1930-1934, 129 numéros) dont Juan Ferrer était le rédacteur. Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut membre du Comité antifasciste puis l’administrateur du Butlleti CNT FAI (Igualada, 1937-1938, 67 numéros).
Passé en France lors de la Retirada, il s’installa à Marseille où pendant la guerre il fut arrêté et interné au camp du Vernet (Ariège) où il décédait en 1942.
En 1948 la CNT et Juan Ferrer diffusait des photographies à son effigie.