Dictionnaire international des militants anarchistes
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LEON, Antonio
Né à Barcelone le 12 février 1909 – mort le 11 juillet 1989 - Ouvrier imprimeur ; mineur de fonds – MLE – CNT – Tarragone (Catalogne) - La Grand-Combe (Gard) – Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 26 juin 2014
dernière modification le 27 octobre 2023

par ps

Antonio Leon militait en 1936 au syndicat CNT des arts graphiques d’Amposta (Tarragone). Dès le coup d’État franquiste il s’enrôla dans les milices confédérales où il fut versé dans les services des mines et contremines. Il participa aux combats de Teruel et Sabiñago et en 1938 fut nommé capitaine (sans doute dans la 26e Division ?).

Passé en France en février 1939 par La Tour de Carol, il fut interné au fort de Mont-Louis, puis au camp du Vernet et à Septfonds jusqu’en décembre 1939 où il fut envoyé travailler aux mines de La Grand-Combe (Gard). Pendant l’occupation et suite à une grève il fut arrêté et réinterné au Vernet d’où il fut déporté (en 1944 ?) dans un camp en Allemagne. A la Libération du camp par les alliés, il s’engagea alors dans l’armée américaine jusqu’à la fin du conflit.

Fin 1945 il revint s’installer à La Grand-Combe où il allait travailler notamment au puits Ricard jusqu’à sa retraite à 55 ans. Antonio Leon allait occuper à de nombreuses reprises des postes de responsabilité tant à la FL-CNT de La Grand-Combe qu’à la commission de relations Hérault-Gard-Lozère dont il sera le secrétaire. Dans la période 1960-1970 il fut à trois reprises secrétaire à la culture et propagande du Secrétariat intercontinental (SI) et déménagea à Toulouse où au début des années 1970 il fut l’administrateur de l’hebdomadaire Espoir dont A. Turmo était le directeur. Lors du congrès de la CNT tenu à Marseille du 19 au 23 août 1967 il avait été nommé au SI aux cotés de Fernando Alemany (secrétaire) et Francisco Perez (secrétaire adjoint). Il fut délégué à plusieurs congrès et plenums de l’exil, notamment au congrès de Limoges (1961) de Marseille (1975) et aux plenums intercontinentaux (1967n 1971, 1980).

Gravement miné par la silicose, il était obligé de se déplacer avec une bouteille d’oxygène. Antonio Leon est décédé à Alès le 11 juillet 1989 et a été incinéré à Orange.


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